Des pratiquants de Falun Dafa participent à une veillée aux chandelles en mémoire des pratiquants de Falun Gong persécutés à mort par le Parti communiste chinois, à Washington, le 17 juillet 2025. (Madalina Kilroy/Epoch Times)
Pour justifier ses attaques contre les pratiquants de Falun Gong, Pékin a jugé nécessaire de perpétuer des mensonges et des interprétations erronées de cette pratique
Par James Gorrie
22 août 2025 04:27 Mis à jour: 22 août 2025 08:57
Parmi tous les éléments en Chine qui pourraient menacer le pouvoir et la légitimité du Parti communiste chinois (PCC) – comme une économie en chute libre –, pourquoi le Parti continue-t-il de persécuter les pratiquants pacifiques du Falun Gong dans toute la Chine et dans d’autres parties du monde ?
Les activités des pratiquants de falun Gong (ou Falun Dafa) peuvent se résumer à des rassemblements dans des parcs publics ou des maisons privées pour pratiquer des exercices de méditation lents, qui aident à développer la concentration mentale, la patience, la discipline et un état d’esprit plus serein et apaisant – sans armes, sans attaques contre le Parti, verbales ou autres.
Pourquoi le PCC a-t-il si peur de la spiritualité et de la pratique du Falun Gong ?
Décrire le Falun Gong comme « anti-Chine »
Et pourtant, depuis plus de 26 ans environ, le PCC tente de convaincre le monde que le Falun Gong représente une menace vitale pour la Chine elle-même. Le Parti présente souvent le Falun Gong comme « anti-Chine », l’utilisant comme prétexte pour persécuter ses pratiquants.
Ce faisant, le Parti confond l’opposition des pratiquants de Falun Gong aux brutalités de l’autoritarisme avec l’hostilité envers la nation et son peuple.
Mais cette affirmation ne résiste pas à l’examen. Le Falun Gong est empreint de l’esthétisme chinois.
La persécution des pratiquants de Falun Gong donne également au Parti une image de faiblesse et de peur. Pour justifier ses attaques contre le groupe en Chine et dans le monde, le PCC a jugé nécessaire de perpétuer des mensonges et des interprétations erronées du Falun Gong.
Pas un mouvement politique, mais spirituel
Pourtant, le Falun Gong n’est pas, et n’a jamais été, un mouvement politique. Il s’agit plutôt, comme indiqué précédemment, d’une pratique spirituelle dont les concepts sont enracinés dans les anciennes traditions chinoises. Ainsi, il ne rejette en rien la culture chinoise et n’est donc « anti-chinois » dans aucun sens du terme.
Le Falun Gong est avant tout une célébration de l’héritage culturel et spirituel chinois.
Cela dit, le Falun Gong ne fait aucun commentaire sur le PCC en tant que tel. Mais en raison de la persécution brutale et continue des pratiquants de Falun Gong par le PCC, leurs expériences difficiles leur ont permis de mieux comprendre la nature maléfique du Parti.
Cependant, ce qu’ils expriment et dénoncent, c’est le recours du PCC à la violence, à la tromperie et à la répression. Selon les « Neuf commentaires sur le Parti communiste » publiés par Epoch Times, le comportement et la vision du PCC – de la persécution et l’emprisonnement à la tromperie et l’immoralité – nuisent à la Chine et au peuple chinois au lieu de les aider.
Les 3 principes du Falun Gong
L’authenticité (zhen), la compassion (shan) et la tolérance (ren) sont les valeurs fondamentales que le Falun Gong cultive et promeut.
L’authenticité dans le Falun Gong signifie être honnête en pensée, en parole et en acte, vivre en accord avec la réalité et refuser de déformer la vérité pour un gain personnel.
Mais en Chine, l’authenticité a un prix. Une fois arrêtés, les autorités font pression sur les pratiquants pour qu’ils renient leur foi et/ou reconnaissent des crimes qu’ils n’ont pas commis. Nombre d’entre eux refusent et finissent en prison pour de longues périodes, préférant vivre dans la vérité et l’intégrité morale plutôt que de vivre dans le mensonge en toute sécurité.
En dehors de la Chine, les pratiquants s’expriment lors d’événements communautaires sur la méditation, la santé et les violations des droits de l’homme en Chine, en toute honnêteté et transparence.
La compassion dans le Falun Gong consiste en une profonde préoccupation pour le bien-être des autres, même dans des circonstances difficiles ou hostiles.
Par exemple, lors d’une veillée aux chandelles à San Diego commémorant les 26 années de persécution par le PCC, des survivants des camps de travail chinois ont décrit des années d’emprisonnement et de torture. Pourtant, au lieu d’exprimer leur haine, ils ont exprimé leur souhait de voir leurs oppresseurs libérés du système politique qui les oblige à commettre de tels abus.
La tolérance fait référence à la tolérance sous pression – pas seulement à endurer les épreuves, mais à le faire sans ressentiment. Cela signifie privilégier le pardon à la vengeance, en suivant les enseignements du Falun Gong selon lesquels les épreuves peuvent être des occasions de développement personnel.
En Chine, la tolérance a été mise à l’épreuve dans des conditions extrêmes. Depuis juillet 1999, des millions de pratiquants de Falun Gong ont été soumis à la détention, à la torture et même au prélèvement forcé d’organes, comme l’ont démontré des organisations de défense des droits de l’homme et des rapports d’enquête.
Malgré cela, le mouvement reste non-violent.
Les valeurs universelles
Les pratiquants croient qu’en incarnant ces valeurs au quotidien, ils peuvent améliorer leur moralité et leur bien-être, notamment physique et mental. Ces principes ont également façonné leur réponse à l’une des persécutions religieuses les plus graves de l’histoire moderne.
L’objectif de la pratique du Falun Gong est l’éveil, un principe et un objectif bien connus du bouddhisme et du taoïsme, tous deux très présents dans la culture chinoise. Si ces valeurs vous semblent familières, c’est parce qu’elles sont véritablement universelles, transcendant les frontières, les cultures, les origines ethniques ou les nationalités.
En vivant selon ces principes, même sous la persécution la plus impitoyable, les pratiquants de Falun Gong montrent au monde un courage moral tranquille qui sape les tentatives du PCC de les présenter comme des ennemis de la Chine.
En fin de compte, le PCC craint le Falun Gong en raison de sa profonde faiblesse et de son illégitimité, alimentées par la tromperie généralisée et la déchéance morale du Parti.
Le contraste entre les deux ne pourrait pas être plus clair.
Source : The Epoch Times
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